DINACODE Adulte, suppositoire, boîte de 8

Dernière révision : 23/01/1997

Taux de TVA : 2.1%

Laboratoire exploitant : TRADIPHAR

Source : Base Claude Bernard
Traitement symptomatique des toux non productives gênantes.

CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament est contre-indiqué en cas de :
- allergie à l'un des constituants,
- insuffisance respiratoire,
- toux de l'asthmatique,
- antécédents récents de rectites ou de rectorragies,
- allaitement : la codéine passe dans le lait maternel ; quelques cas d'hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques. En cas d'allaitement, la prise de ce médicament est contre-indiquée.
DECONSEILLE :
Ce médicament est généralement déconseillé en association avec l'alcool.
MISES EN GARDE :
RESERVE A L'ADULTE.
- Un traitement prolongé à forte dose peut conduire à un état de dépendance.
- Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense bronchopulmonaire sont à respecter.
- Il est illogique d'associer un expectorant ou mucolytique à un antitussif.
- Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.
- Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
- L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
- Cette spécialité contient des dérivés terpéniques (cinéole) qui peuvent entraîner, à doses excessives, des accidents neurologiques à type de convulsions chez le nourrisson et chez l'enfant. Respectez la posologie et la durée de traitement préconisées.
- En cas d'antécédents d'épilepsie, tenir compte de la présence de dérivés terpéniques (voir propriétés pharmacologiques).
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Prudence en cas d'hypertension intracrânienne qui pourrait être majorée.
- La prise de boissons alcoolisées et d'autres médicaments contenant de l'alcool (voir interactions) pendant le traitement est déconseillée.
- Grossesse : les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de la codéine. En clinique, les données épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes n'ont cependant pas mis en évidence un risque malformatif particulier de la codéine. Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l'origine d'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. En fin de grossesse, des doses élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né. En conséquence, l'utilisation de la codéine ne doit être envisagée ponctuellement au cours de la grossesse que si nécessaire.

LIES A LA CODEINE :
- Aux doses thérapeutiques, les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
. Possibilité de constipation, somnolence, états vertigineux, nausées, vomissements.
. Rarement : bronchospasme, réactions cutanées allergiques, dépression respiratoire (voir contre-indications).
- Aux doses suprathérapeutiques : il existe un risque de dépendance et de syndrome de sevrage à l'arrêt brutal, qui peut être observé chez l'utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.
LIES AU CINEOLE :
Possibilité d'agitation et de confusion chez les personnes âgées, en cas de non-respect des doses préconisées.
LIES A LA VOIE D'ADMINISTRATION :
Risque de toxicité locale, d'autant plus fréquente et intense que la durée du traitement est prolongée, le rythme d'administration et la posologie élevés.
Grossesse :
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de la codéine.
En clinique, les données épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes n'ont cependant pas mis en évidence un risque malformatif particulier de la codéine.
Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l'origine d'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
En conséquence, l'utilisation de la codéine ne doit être envisagée ponctuellement au cours de la grossesse que si nécessaire.
Allaitement :
La codéine passe dans le lait maternel : quelques cas d'hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques.
En cas d'allaitement, la prise de ce médicament est contre-indiquée.
ASSOCIATION DECONSEILLEE :
Alcool :
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des antitussifs centraux. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
Autres dépresseurs du SNC : analgésiques et antitussifs morphiniques, certains antidépresseurs, les antihistaminiques H1 sédatifs, barbituriques, benzodiazépines, clonidine et apparentés, hypnotiques, neuroleptiques, anxiolytiques autres que benzodiazépines.
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
RESERVE A L'ADULTE.
1 suppositoire contient 20 mg de codéine.
Voie rectale.
Le choix de la voie rectale n'est déterminé que par la commodité d'administration du médicament.
Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où survient la toux.   
En l'absence d'autre prise médicamenteuse apportant de la codéine ou tout autre antitussif central, la dose quotidienne de codéine base à ne pas dépasser est de 120 mg chez l'adulte.
- La posologie usuelle chez l'adulte est de 1 suppositoire par prise, à renouveler en cas de besoin, au bout de 6 heures, sans dépasser 4 suppositoires par jour.
- Chez le sujet âgé ou en cas d'insuffisance hépatique : la posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l'adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
- Les prises devront être espacées de 6 heures au minimum.
Durée de conservation :
1 an.
Précautions particulières de conservation :
A conserver à une température inférieure à 30°C.
Sans objet.
Signes chez l'adulte :
- dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée),
- somnolence, rash, vomissements,
- prurit,
- ataxie.
Signes chez l'enfant (seuil toxique : 2 mg/kg en prise unique) :
- bradypnée, pauses respiratoires,
- myosis,
- convulsions,
- flush et oedème du visage,
- éruption urticarienne, collapsus,
- rétention d'urine.
Traitement :
- assistance respiratoire,
- naloxone en cas d'intoxication massive.

ANTITUSSIF OPIACE.
(R : système respiratoire).
Codéine : alcaloïde de l'opium ; antitussif d'action centrale, ayant un effet dépresseur sur les centres respiratoires.
Cinéole (eucalyptol) : traditionnellement considéré comme un antiseptique des voies respiratoires. Le cinéole est un dérivé terpénique et peut abaisser le seuil épileptogène.
Codéine :
- Le temps d'obtention du pic de concentration plasmatique est de l'ordre d'une heure.
- Métabolisme hépatique.
- Environ 10% de la codéine sont déméthylés et transformés en morphine dans l'organisme.
- Demi-vie plasmatique de l'ordre de 3 heures (chez l'adulte).
- Traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.
L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.
Sans objet.

Sans objet.

Sans objet.
Absence d'information dans l'AMM.
Plaquette thermoformée (PVC/polyéthylène) de 8 suppositoires.